Les clichés qui entourent les culturistes et le sexe : une époque révolue.
Autrefois, les gens qui ne faisaient pas de sport considéraient souvent les culturistes et ceux qui regardaient des photos d'hommes musclés comme des homosexuels. Depuis, les mentalités ont évolué ! Si le look hypersexué de « supermale » ou « superfemelle » peut prêter à confusion pour un public non-averti, les pratiquants voient davantage en ce sport un besoin, une « drogue » plutôt qu'un outil sexuel.
Les corps hyper musclés ne font pas l’unanimité.
Lorsqu'un homme désire se mettre à travailler son corps dans le but de séduire la gente féminine, il doit se rendre à l'évidence : les femmes peuvent fantasmer sur un corps musclé, mais la plupart d’entre elles n'aiment pas les corps qui soient hyper musclés. D'autres critères trouvent grâce à leurs yeux : la personnalité, l’humour, le charisme, la réussite... Néanmoins, si le fait d'être plus musclé peut changer votre attitude et votre personnalité, alors le six-packs peut aussi aider.
Sexe et sport : Le sexe altère-t-il la performance sportive ?
Une autre préoccupation des sportifs en général, c'est l'idée que le sport diminue les performances sexuelles et qu’inversement les performances sexuelles diminuent les performances sportives. Qui n'a pas entendu parler des sportifs de haut niveau à qui on demande l'abstinence avant une grande compétition ? Soi-disant pour préserver leur agressivité… Bien que les avis aient toujours été partagés sur le sujet, actuellement, les études montrent qu'une abstinence sexuelle diminuerait le taux de testostérone après un certain laps de temps.
D'un autre côté, si la performance sportive était altérée par le sexe, il n'y aurait plus de record olympique battu… Aux derniers jeux olympiques, 100.000 préservatifs ont été distribués aux athlètes, on peut donc supposer que les performances sexuelles ne nuisent pas aux performances sportives. Inversement, doit-on penser qu'une personne qui s'entraîne n'est pas performante sexuellement ? Un entraînement optimal aura des conséquences sur l'organisme ... Parmi celles-ci : un meilleur cœur, une meilleure irrigation (du pénis aussi), une meilleure endurance ou résistance à l'effort, davantage de capacités à se relaxer, plus de stabilité émotionnelle etc. Le stress étant anaphrodisiaque, l'effet déstressant du sport tend à donner des performances sexuelles augmentées. Le bon sens pourrait suggérer qu'un corps en bonne santé doit être plus performant qu'un corps en mauvaise santé. D’ailleurs, les études sur le sujet tendent à étayer cette théorie.
Qu'en est-il des performances sexuelles d’un sportif qui s'entraîne trop ?
On peut facilement imaginer que tout athlète qui s'entraîne à l'excès passe par une phase qu'on appelle “le surentraînement”, c’est-à-dire une phase où ses performances diminuent, et qui mène de manière inéluctable vers la blessure. A ce moment-là, il est légitime de se questionner sur le possible lien de cause à effet entre l’intensité des performances sportives et le sexe. D'ailleurs, le surentraînement plonge souvent l'athlète dans une fatigue et un état proche de la dépression. Que faire alors ? Se reposer, tout simplement, afin de permettre à son corps de retrouver son état normal, et essayer d'entretenir les résultats acquis. Il est évident qu'une alimentation adéquate vous aidera aussi à ne pas tomber dans ce travers et qu'un supplément en vitamines et minéraux aidera votre corps à supporter des entraînements plus durs.
Il existe aussi des états « anormaux ». Lorsqu'un athlète prend des anabolisants, il augmente son taux de testostérone, et il devient donc, pour un temps, hypersexué. Mais cet état est transitoire à la cure et si l'athlète ne prend pas garde, il risque une hyposexualité après cette prise de produits. Dans certains cas, des athlètes n'ont pas eu d'érection pendant 6 mois après la prise anarchique de produits anabolisants. Car ces produits sont utilisés pour des raisons précises en médecine et on ne connaît pas toujours leurs effets à hautes doses… C'est peut-être de là que vient l'idée de muscles hypertrophiés, de petit sexe.
Optimiser son désir et ses performances sexuelles.