L'importance de la vitamine D pour la santé
TABLE DES MATIERES
TOUT SAVOIR SUR LA VITAMINE D
La vitamine D fait partie des substances que le corps peut à la fois absorber par l’alimentation et produire lui-même. À la différence de nombreuses autres vitamines, elle a la particularité d’être liposoluble, c’est-à-dire qu’elle se dissout dans les graisses et peut être stockée dans les tissus de l’organisme.
Sa production naturelle se déclenche lorsque la peau est exposée à la lumière du soleil, plus précisément aux rayons UVB. Ce lien direct avec le soleil lui vaut souvent le surnom de « vitamine du soleil ».
Il existe deux formes principales de vitamine D :
- La vitamine D2, également appelée ergocalciférol, est présente dans quelques aliments d’origine végétale, notamment les champignons ayant été exposés à la lumière ultraviolette.
- La vitamine D3 (cholécalciférol), que le corps produit naturellement à partir du cholestérol sous l’effet des UVB, et que l’on trouve également dans les aliments d’origine animale (comme les poissons gras).
La D3 est généralement considérée comme plus efficace que la D2 pour maintenir un bon taux sanguin de vitamine D, car elle est mieux assimilée et reste plus longtemps active dans l’organisme.
Une fois la vitamine D absorbée ou produite par la peau, elle ne devient active qu’après transformation. Ce processus se fait en deux étapes : d’abord dans le foie, puis dans les reins, où elle est convertie en une forme utilisable par les cellules, appelée calcitriol.
Cette forme active intervient dans de nombreux mécanismes biologiques. La fonction la plus souvent associée à la vitamine D est sa capacité à faciliter l’assimilation du calcium et du phosphore dans l’intestin, deux éléments clés pour la santé osseuse et dentaire.
Mais ses effets vont bien au-delà. La vitamine D interfère aussi dans :
- le bon fonctionnement du système immunitaire ;
- le maintien de la force musculaire ;
- la prévention de certains déséquilibres chroniques liés à l’âge ou au mode de vie.
Chez les enfants, elle est indispensable à la croissance osseuse et à la prévention du rachitisme. Chez les adultes, elle contribue à réduire les risques de perte de densité osseuse, comme dans l’ostéoporose.
QUESTIONS GÉNÉRALES SUR LA VITAMINE D
La vitamine D est souvent considérée comme un nutriment essentiel au bien-être global, et ce, à tous les âges. Si elle est surtout connue pour son rôle dans la santé osseuse, ses effets bénéfiques vont bien au-delà. Voici un tour d’horizon des interrogations les plus fréquentes autour de la vitamine D.
À quoi sert la vitamine D ?
La fonction principale de la vitamine D est de favoriser l’absorption du calcium et du phosphore dans l’intestin. Ces minéraux contribuent au développement et à la résistance du squelette et de la dentition. Sans vitamine D, même une alimentation riche en calcium ne suffit pas à maintenir une bonne santé osseuse.
La vitamine D intervient aussi dans les domaines suivants :
- le bon fonctionnement du système immunitaire ;
- la contraction musculaire ;
- la transmission de l’influx nerveux ;
- la division cellulaire normale.
Elle est donc indispensable non seulement pour la croissance et la solidité du squelette, mais aussi pour préserver la vitalité du corps dans son ensemble.
En quoi la vitamine D est-elle bénéfique pour notre corps ?
La vitamine D contribue à de nombreux aspects de la santé. Ses principaux bienfaits sont :
- Renforcement du système immunitaire : elle aide à réguler les défenses naturelles et peut réduire le risque de certaines infections.
- Prévention de l’ostéoporose : elle limite la perte de densité osseuse, notamment chez les personnes âgées ou ménopausées.
- Soutien à la santé musculaire : elle participe à la prévention des chutes chez les seniors en maintenant la force musculaire.
- Rôle dans la prévention de certaines maladies chroniques : des études suggèrent un lien entre un bon statut en vitamine D et un moindre risque de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires ou auto-immunes.
- Bien-être mental : des niveaux adéquats de vitamine D pourraient aussi jouer un rôle dans la prévention de la dépression, notamment saisonnière.
Où trouve-t-on naturellement de la vitamine D ?
On distingue trois principales voies d’apport en vitamine D :
- L’exposition au soleil : c’est la source la plus naturelle. Environ 15 à 30 minutes d’exposition des bras, du visage et des jambes, plusieurs fois par semaine, suffisent généralement à couvrir les besoins – à condition que la peau soit exposée sans crème solaire et que l’ensoleillement soit suffisant.
- L’alimentation : les aliments les plus riches en vitamine D sont les poissons gras (saumon, maquereau, sardines, harengs), le foie de morue, le jaune d’œuf, les champignons exposés aux UV, et certains produits enrichis (lait, jus d’orange, céréales).
- Les compléments alimentaires : ils sont souvent nécessaires en hiver, chez les personnes âgées, les nourrissons, ou les personnes peu exposées au soleil.
Quelles sont les distinctions entre la D2 et la D3 ?
La vitamine D se présente essentiellement sous deux variantes :
- La vitamine D2 (ergocalciférol) : d’origine végétale, elle est produite par certains champignons ou levures. Elle est moins efficace pour augmenter et maintenir les niveaux de vitamine D dans le sang.
- La vitamine D3 (cholécalciférol) : d’origine animale (huile de foie de poisson, lanoline), ou produite par la peau sous l’action du soleil. Elle est plus stable et mieux assimilée par l’organisme.
La majorité des compléments alimentaires utilisent aujourd’hui la vitamine D3, jugée plus performante pour combler les carences.
Combien de temps faut-il s’exposer au soleil pour produire assez de vitamine D ?
La durée d’exposition nécessaire dépend de nombreux facteurs : saison, heure de la journée, latitude, couleur de peau, âge, et surface de peau exposée. En règle générale :
- En été : 10 à 30 minutes d’exposition directe au soleil, sans crème solaire, 2 à 3 fois par semaine, peuvent suffire.
- En hiver : dans les régions tempérées comme l’Europe du Nord ou la Belgique, l’ensoleillement est souvent insuffisant entre octobre et mars. Il est alors difficile de produire assez de vitamine D naturellement, ce qui justifie souvent une supplémentation.
Il est important de noter que l’excès d’exposition solaire comporte des risques (vieillissement cutané, cancer de la peau). Il faut donc trouver un juste équilibre entre les besoins en vitamine D et la protection de la peau.
CARENCES EN VITAMINE D
La vitamine D est essentielle à de nombreuses fonctions vitales, et lorsqu’elle vient à manquer, l’organisme peut en ressentir les effets de manière parfois insidieuse. Le déficit en vitamine D est désormais reconnu comme une préoccupation majeure en santé publique, en particulier dans les zones peu exposées au soleil ou chez les groupes vulnérables. Comprendre les signes, les causes, et les conséquences de ce déficit permet d’agir efficacement.
Comment se manifeste une carence en vitamine D ?
Un déficit en vitamine D peut passer inaperçu dans un premier temps, car les signes sont souvent discrets et non spécifiques. Toutefois, certains symptômes peuvent alerter :
- Une sensation de fatigue persistante ou une baisse d’énergie sans cause apparente.
- Des douleurs musculaires ou articulaires diffuses.
- Une faiblesse musculaire, surtout au niveau des jambes.
- Une fragilité osseuse, voire des fractures fréquentes chez les adultes.
- Des troubles de l’humeur, comme une tendance à la déprime, particulièrement en hiver.
- Des infections à répétition, en lien avec un affaiblissement du système immunitaire.
- Chez les enfants, une carence sévère peut provoquer des anomalies de croissance ou des douleurs osseuses liées à un rachitisme.
Quels sont les facteurs responsables d’un manque de vitamine D ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer un apport insuffisant en vitamine D :
- Manque d’exposition au soleil : vivre dans une région peu ensoleillée, rester souvent à l’intérieur ou porter des vêtements couvrants limite la production naturelle de vitamine D par la peau.
- Utilisation excessive de crème solaire : bien qu’indispensable pour protéger la peau, elle bloque aussi les UVB nécessaires à la synthèse de la vitamine D.
- Alimentation pauvre en vitamine D : peu d’aliments contiennent naturellement cette vitamine, et l’alimentation seule ne suffit souvent pas à couvrir les besoins.
- Peau foncée : la mélanine agit comme un filtre naturel, ce qui rend la synthèse de vitamine D moins efficace chez les personnes à la peau sombre.
- Avec l’âge, la peau devient moins efficace pour synthétiser la vitamine D.
- Troubles digestifs : certaines pathologies comme la maladie cœliaque, la maladie de Crohn ou les chirurgies bariatriques peuvent perturber l’absorption intestinale de la vitamine D.
Qui est le plus à risque de carence en vitamine D ?
Certaines populations sont particulièrement exposées au risque de déficit :
- Les personnes âgées, notamment celles vivant en maison de repos ou ayant une mobilité réduite.
- Les nourrissons allaités, surtout si leur mère est elle-même carencée.
- Les personnes ayant la peau foncée, vivant dans des zones peu ensoleillées.
- Les personnes en surpoids ou obèses, car la vitamine D liposoluble peut se "piéger" dans les tissus adipeux et devenir moins disponible.
- Les personnes portant des vêtements couvrants pour des raisons religieuses ou culturelles.
- Les personnes souffrant de maladies chroniques, en particulier celles affectant le foie, les reins ou le système digestif.
Quels sont les effets d’une carence prolongée en vitamine D ?
Un déficit chronique en vitamine D peut entraîner des complications notables, voire graves si rien n’est fait :
- Diminution de la densité osseuse, pouvant évoluer vers une ostéoporose et augmenter le risque de fractures.
- Rachitisme chez l’enfant, une maladie qui provoque des déformations osseuses en raison d’une mauvaise minéralisation.
- Ostéomalacie chez l’adulte, une fragilité osseuse douloureuse liée à une déminéralisation.
- Affaiblissement du système immunitaire, ce qui peut accroître la sensibilité aux infections.
- Altération de la fonction musculaire, augmentant le risque de chutes chez les personnes âgées.
- Des altérations de l’humeur et des fonctions cognitives sont évoquées, sans que les processus soient encore entièrement compris.
- Sur le long terme, un manque de vitamine D pourrait également être impliqué dans le développement de certaines pathologies métaboliques ou auto-immunes.
Comment détecter une carence en vitamine D ?
Le seul moyen fiable de diagnostiquer une carence est d’effectuer une prise de sang pour mesurer le taux de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D), la forme circulante de la vitamine dans le sang. Les valeurs de référence peuvent varier selon les pays, mais en général :
- Un taux inférieur à 20 ng/mL (ou 50 nmol/L) indique une carence.
- Un taux compris entre 20 et 30 ng/mL est généralement jugé trop bas pour couvrir les besoins de l’organisme.
- Un taux supérieur à 30 ng/mL est généralement jugé satisfaisant.
En cas de doute ou en présence de symptômes évoquant un déficit, il est conseillé de consulter un professionnel de santé. Celui-ci pourra recommander un dosage sanguin, et si besoin, une supplémentation adaptée en fonction de l’âge, du mode de vie et des antécédents médicaux.
SUPPLÉMENTATION ET DOSAGE
Lorsque l’organisme ne parvient pas à produire ou à absorber suffisamment de vitamine D — faute d’exposition solaire, de sources alimentaires suffisantes ou en raison de certaines conditions de santé — une supplémentation devient souvent nécessaire. Encore faut-il en connaître les modalités : dose adaptée, fréquence de prise, moment optimal, et durée d’action. Voici un guide complet pour comprendre comment bien utiliser la vitamine D en complément.
Quelle quantité de vitamine D faut-il consommer ?
La dose nécessaire de vitamine D dépend de plusieurs éléments, notamment de l’âge, du mode de vie et de la condition physique de chacun. En l’absence de pathologie particulière, les apports conseillés sont en général :
- Pour un adulte sans problème de santé particulier, les apports journaliers recommandés se situent généralement entre 600 et 800 unités internationales.
- Chez les personnes âgées : souvent 800 à 1000 UI sont recommandées, car la capacité de la peau à synthétiser la vitamine diminue avec l’âge.
- Chez les enfants et les nourrissons : entre 400 et 600 UI, selon les recommandations pédiatriques locales.
- Chez les personnes à risque (obésité, peau foncée, manque de soleil, troubles digestifs, grossesse…) : les doses peuvent être ajustées à la hausse, parfois jusqu’à 2000 UI ou plus par jour, sous surveillance médicale.
Il est essentiel de comprendre que ces recommandations couvrent les apports totaux : ceux issus de l’alimentation, de l’exposition au soleil et des compléments. Une supplémentation excessive peut entraîner des effets indésirables (comme l’hypercalcémie), d’où l’importance de ne pas dépasser les doses prescrites sans avis médical.
À quel moment de la journée faut-il prendre la vitamine D ?
Il n’y a pas d’heure universelle imposée pour la prise de vitamine D. Cependant, certains éléments peuvent orienter le choix :
- La vitamine D n’a pas d’effet stimulant immédiat comme la caféine, mais chez certaines personnes sensibles, elle pourrait influencer légèrement l’endormissement si prise tard.
- Il est donc souvent recommandé de la prendre le matin ou à midi, en l’associant à un repas pour maximiser son absorption.
- Ce qui compte avant tout, c’est la constance dans la prise : la vitamine D doit être prise régulièrement pour maintenir un taux stable dans l’organisme, peu importe l’heure exacte.
En résumé, choisis un moment qui s’intègre facilement à ta routine quotidienne — le matin avec le petit-déjeuner est un choix pratique et efficace pour beaucoup.
La vitamine D doit-elle être prise au cours d’un repas ?
Oui, absolument. La vitamine D est une substance liposoluble, ce qui signifie qu’elle a besoin de graisses pour être correctement absorbée par l’organisme. Si elle est consommée à jeun ou avec un repas très pauvre en lipides, son assimilation sera réduite.
Pour que la vitamine D soit bien assimilée, il est préférable de la consommer avec un repas qui apporte un peu de matières grasses de qualité. Par exemple :
- Un filet d’huile végétale (olive, colza, lin)
- Du poisson gras (saumon, sardines)
- Des œufs, des noix ou de l’avocat
Prise seule, notamment sous forme liquide ou en comprimé, elle risque de perdre en efficacité. Même si cela peut sembler anodin, ce point influence fortement l’efficacité sur la durée.
Combien de temps faut-il pour que la vitamine D fasse effet ?
Comme elle se stocke progressivement, la vitamine D agit sur la durée. Plus le manque est important au départ, et plus la régularité des prises compte pour obtenir un bon résultat. En général :
- Les premiers effets (plus d’énergie, réduction des douleurs musculaires, amélioration de l’humeur ou de l’immunité) peuvent être ressentis après 3 à 6 semaines de supplémentation régulière.
- Une augmentation mesurable du taux sanguin de vitamine D peut prendre entre 4 et 12 semaines, selon les doses administrées, le poids corporel et la capacité d’absorption intestinale.
Il est donc important de ne pas interrompre la prise trop tôt et de faire preuve de patience. Pour les cas de carence avérée, un contrôle sanguin est souvent recommandé au bout de 2 à 3 mois pour vérifier l’efficacité du traitement.
Peut-on prendre de la vitamine D tous les jours ?
Oui, une supplémentation quotidienne est non seulement possible, mais souvent recommandée, surtout lorsqu’elle se fait à dose modérée et régulière. Ce mode d’administration présente plusieurs avantages :
- Il reproduit plus fidèlement le fonctionnement naturel du corps, qui produit normalement un peu de vitamine D chaque jour sous l’effet du soleil.
- Il permet une meilleure stabilité des taux sanguins, sans pics ou chutes brusques.
- Il est plus facile à intégrer dans une routine, à condition d’associer la prise à un repas.
Il existe toutefois des formules hebdomadaires ou mensuelles à forte dose, prescrites dans un cadre médical précis. Ces formats peuvent convenir à certaines personnes ayant des contraintes particulières, mais ne doivent jamais être utilisés sans encadrement professionnel, car ils augmentent le risque de surdosage si mal gérés.
RISQUES ET EFFETS SECONDAIRES
Parce qu’elle est cruciale pour le bon équilibre du corps, on a tendance à penser que la vitamine D ne comporte aucun danger. Pourtant, comme tout nutriment, elle doit être consommée dans des proportions adaptées. En cas de surdosage, elle peut entraîner des effets indésirables, parfois sérieux. Si une carence représente un risque pour la santé, un excès mal géré peut lui aussi avoir des conséquences.
Quels sont les dangers d’un excès de vitamine D ?
Si la vitamine D est consommée en trop grande quantité sur la durée, elle peut altérer l’équilibre du calcium dans le corps, avec des conséquences notables. En effet, l’un des rôles principaux de cette vitamine est d’augmenter l’absorption intestinale du calcium. Si la concentration devient trop élevée dans le sang (on parle alors d’hypercalcémie), cela peut affecter divers organes.
Les risques liés à un excès incluent notamment :
- Une perturbation du fonctionnement des reins, pouvant aller jusqu’à une insuffisance rénale si l’intoxication n’est pas détectée à temps.
- Une accumulation anormale de calcium peut survenir dans certains organes comme les reins, les vaisseaux sanguins ou les poumons, ce qui risque de nuire à leur bon fonctionnement.
- Des troubles cardiaques (arythmies, hypertension) liés à la mauvaise régulation des électrolytes.
- Une déshydratation accompagnée de nausées, de soif excessive, ou de mictions fréquentes.
Ces effets apparaissent rarement avec les doses classiques, mais peuvent survenir en cas d’automédication prolongée, ou lorsque des doses très élevées sont prises sans encadrement médical.
La vitamine D peut-elle provoquer des effets indésirables ?
Aux doses recommandées, la vitamine D est bien tolérée par la majorité des individus. Toutefois, certaines personnes peuvent présenter une sensibilité individuelle ou des réactions spécifiques, en particulier si la supplémentation est mal adaptée ou combinée à d’autres compléments contenant du calcium ou du magnésium.
Parmi les effets secondaires signalés en cas de dosage excessif ou mal équilibré, on peut observer :
- Une apparition régulière de douleurs à la tête ou une baisse d’énergie sans cause évidente peuvent être observées.
- Des troubles digestifs (nausées, perte d’appétit, douleurs abdominales).
- Une irritabilité ou une humeur instable chez certains sujets sensibles.
- Il arrive, dans certains cas, que la prise de vitamine D s’accompagne d’une élévation de la pression sanguine ou de battements cardiaques accélérés.
Il est important de noter que ces effets ne sont pas causés par la vitamine D elle-même à dose physiologique, mais bien par un usage inadapté, excessif, ou combiné à d’autres substances qui perturbent l’équilibre minéral de l’organisme.
Peut-on faire une overdose de vitamine D ?
Oui, bien qu’elle soit rare, une intoxication à la vitamine D est possible. Elle survient en général lorsqu’une personne consomme des doses massives sur une longue durée, souvent dans le cadre d’une automédication mal encadrée. La vitamine D, du fait de sa nature liposoluble, peut s’accumuler dans les graisses corporelles, à la différence des vitamines hydrosolubles qui sont évacuées plus facilement par les urines.
Les signes d’une overdose incluent souvent :
- Une concentration excessive de calcium dans la circulation sanguine,
- Une altération de la fonction rénale,
- Des symptômes neuropsychiques comme la confusion ou l’irritabilité,
- Et dans les cas extrêmes, une hospitalisation peut s’avérer nécessaire.
Pour éviter ce type de situation, il est essentiel de respecter les doses conseillées, de ne pas multiplier les sources de vitamine D sans suivi, et de réaliser un bilan sanguin en cas de doute, notamment si la supplémentation est prolongée.
DANS QUELS CAS LA VITAMINE D EST-ELLE PARTICULIÈREMENT UTILE ?
La vitamine D ne joue pas un rôle unique et universel : son utilité varie en fonction des profils, des âges, des saisons et des états de santé. Certaines situations soulèvent régulièrement des questions spécifiques : faut-il en donner aux enfants ? Est-elle utile contre les virus ? Joue-t-elle un rôle dans la gestion de la fatigue ou du moral ? Voici des réponses claires et nuancées, adaptées à chaque cas.
Les enfants ont-ils besoin de vitamine D ?
Oui, et même de façon prioritaire. Chez les nourrissons et les jeunes enfants, la vitamine D est indispensable au bon développement du squelette, car elle favorise l’absorption du calcium et du phosphore. Or, à cet âge, la croissance osseuse est particulièrement intense.
La plupart des autorités sanitaires recommandent une supplémentation systématique dès les premières semaines de vie, même chez les bébés allaités. En effet, le lait maternel contient naturellement peu de vitamine D, et l’exposition au soleil est limitée chez les tout-petits.
Chez l’enfant plus âgé, un apport régulier reste important, surtout pendant la croissance rapide. En l’absence de sources suffisantes (lait enrichi, poissons gras, soleil), un complément peut être utile.
La vitamine D aide-t-elle contre les infections ?
Un lien entre vitamine D et immunité est de plus en plus étudié, et pour cause : cette vitamine intervient dans la modulation de la réponse immunitaire, en agissant sur certaines cellules de défense.
Maintenir un bon niveau de vitamine D pourrait favoriser les éléments suivants :
- Réduire la fréquence des infections respiratoires, notamment hivernales.
- Diminuer la gravité de certains épisodes infectieux.
- Favoriser la synthèse de peptides antimicrobiens, des molécules produites par l’organisme pour lutter contre certaines bactéries ou virus.
Cela ne signifie pas que la vitamine D empêche de tomber malade, mais un déficit pourrait affaiblir les défenses naturelles. Elle n’est pas un bouclier, mais elle optimise les mécanismes déjà présents dans l’organisme.
La vitamine D est-elle bonne pour les os et les dents ?
Absolument. C’est même l’un de ses rôles majeurs. La vitamine D agit comme un facilitateur dans l’absorption du calcium et du phosphore, deux minéraux essentiels à la solidité du squelette et à la santé dentaire.
Sans un niveau suffisant de vitamine D :
- Le calcium est moins bien absorbé par l’intestin.
- Les os deviennent plus fragiles avec le temps.
- Le risque d’ostéoporose, de fractures, ou de déchaussement dentaire augmente.
Chez les enfants, une carence peut entraîner le rachitisme (déformation des os). Chez les adultes, cela se traduit par une fragilité osseuse silencieuse, parfois révélée seulement après une chute ou une fracture.
La vitamine D peut-elle aider contre la fatigue ou la dépression ?
Un manque de vitamine D est régulièrement associé à une sensation de fatigue persistante, voire à des troubles de l’humeur, en particulier pendant les mois les plus sombres de l’année.
Bien que la vitamine D ne soit pas un antidépresseur en soi, certaines études ont observé que :
- Les personnes en déficit sévère présentent plus souvent des signes de tristesse, de repli ou de fatigue chronique.
- Une supplémentation chez les personnes carencées peut améliorer le tonus général et la motivation.
Le lien entre vitamine D et fonctionnement cérébral est encore en cours d’exploration, mais ce qui est clair, c’est qu’un taux bas ne favorise ni l’énergie physique, ni l’équilibre émotionnel. La corriger peut, dans certains cas, faire une vraie différence.
Faut-il prendre de la vitamine D en été ?
On pourrait croire qu’en été, le soleil suffit à couvrir les besoins. Et dans certains cas, c’est vrai. Mais tout dépend du mode de vie et de l’exposition réelle :
- Une personne qui passe ses journées en intérieur ou se protège systématiquement du soleil risque de ne pas produire assez de vitamine D, même en juillet.
- Les crèmes solaires, les vêtements couvrants ou la vie urbaine limitent fortement la synthèse naturelle par la peau.
- Certaines personnes continuent donc à avoir un taux bas, même en période estivale, ce qui justifie parfois une supplémentation légère toute l’année.
Une simple prise de sang peut permettre de vérifier si une pause est possible ou si un complément reste nécessaire, y compris sous le soleil.
Vitamine D et Covid : est-ce utile ?
Depuis la pandémie, de nombreuses études ont examiné le rôle potentiel de la vitamine D face au Covid-19. Ce qu’on peut retenir avec prudence :
- Les personnes avec un taux satisfaisant de vitamine D semblent présenter moins de formes sévères, selon certaines observations.
- Cela pourrait s’expliquer par le rôle de la vitamine D dans la régulation de l’inflammation et dans l’activité du système immunitaire.
- Même si certains résultats sont encourageants, il n’existe pas de données suffisamment fiables pour conclure à un effet préventif ou curatif de la vitamine D.
Elle peut être un soutien dans une approche globale de renforcement de l’immunité, mais ne remplace ni les gestes barrières, ni les traitements médicaux.
CONSEILS DU COACH
Petit conseil : pendant l’hiver, n’hésite pas à faire une petite cure de vitamine D jusqu’à ce que le soleil revienne. Avec une simple prise de sang, tu pourras vérifier si tu manques effectivement de vitamine D et ajuster ta supplémentation si nécessaire.
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